Le week end du 09 au 10 août 2025, 6 pilotes des AEC ont eu la chance de participer à un stage « 1er cross », encadré par Chloé de Level up Flying et assistés par Laurent. Il s’agissait du 3eme report de ce stage, qui avait été annulé les deux fois précédentes pour cause de mauvais temps. Autant vous dire que le samedi matin, tout le monde était on fire et ready to fly !
Samedi 09 août :
Le rendez-vous est donné chez Chloé : l’accueil est chaleureux, entre café, croissants et la présence joyeuse de ses deux chiens. Après les présentations, la conversation s’oriente vers la météo, les techniques de vol et les différentes possibilités de plan de vol pour la journée. Nous décollerons depuis la Dent du Chat !
Après un pique-nique sur le déco, nous nous mettons en l’air vers 13h30 pour ce qui allait devenir un vol mémorable. Notre itinéraire nous a d’abord menés au sud, longeant le lac d’Aiguebelette jusqu’au Mont Grêle. Puis, cap vers le nord : nous sommes repassés devant le déco avant de suivre la crête en direction du lac du Bourget, puis nous l’avons traversé. Une fois arrivés au col du Sappenay, nous avons continué notre aventure jusqu’aux Gorges du Fier, avant de nous poser sur le chemin du retour. Après plus de cinq heures passées en l’air, nous avons atterri autour de 19h00, avec 70 kilomètres parcourus au compteur ! Ce vol a largement dépassé nos attentes : l’ambiance était euphorique, et chacun en a pris plein les yeux.
Dimanche 10 août :
Ce matin, nous aurons le plaisir d’admirer un nouveau lac, direction le décollage de Planfait, à Annecy !
Pique nique et préparation du plan de vol sur le déco, l’organisation est maintenant bien rodée.
Après un décollage en début d’après midi, on se retrouve assez rapidement en bas des dents de Lanfon, mais elles ne se laissent pas facilement dépasser. A force de persévérance, on arrive suffisamment haut (>1800m) pour se lancer dans la traversée du lac…
Cap sur St Jorioz (voir un peu plus à l’est pour ne pas se faire avoir par la brise). Grâce au soutien et aux précieux conseils de Chloé, tout notre petit groupe parvient à progresser le long de la crête et à raccrocher le Roc des Boeufs.
Mont Julioz, Mont Margeriaz, Col de la Verne, la Galoppaz… et la Combe de Savoie se révèle à nos yeux. La traversée des Bauges est derrière nous, et on se dit que finalement, le parapente c’est pas si dur quand quand on est bien accompagnés !
La vallée franchie, chacun adopte sa propre tactique pour essayer de raccrocher les reliefs opposés. Certaines sont plus concluantes que d’autres mais la plupart se soldent par des posés au niveau de l’atterrissage de Chamoux, ou dans un rayon de quelques kilomètres. Une fois encore, nous venons de vivre un vol splendide, long de plusieurs heures et d’environ 70 km.
Un grand merci à Chloé et Laurent qui nous ont permis de réaliser ces vols incroyables, qui ont largement dépassés nos espérances d’un stage 1er cross ! Merci aussi au groupe pour sa bienveillance et sa motivation. Ce week-end restera gravé dans nos mémoires de pilotes un bon moment, c’est certain.
L’assemblée du club s’est tenue le 15 janvier 2025.
39 membres étaient présents. Avec les 7 pouvoirs fournis avant l’AG, le quorum était atteint.
Après le mot du président , le budget a été présenté par Guillaume et approuvé par l’assemblée, puis un point sécurité a été présenté par Cyril.
Une fois l’assemblée générale clôturée, place à la convivialité autour d’un buffet composé de pizzas et autres choses appétissantes apportées par les membres du club et accompagnées de boissons fort rafraichissantes. Puis ce fut le moment des galettes offertes par le bureau.
L’assemblée générale a été aussi l’occasion de collecter les voiles pour leur contrôle annuel organisé par le club.
Les championnats d’Europe de précision d’atterrissage se sont déroulés du 4 au 12 octobre à Gyrokaster (Albanie). Dominique Leclerq membre de l’équipe de France pour cette discipline, représentait les AEC parmi 100 pilotes de 22 nations. Le niveau était très relevé cette année. Dominique s’est classée 78ème (10ème fille).
Le chinois Yang Chen invité par le comité d’organisation a manqué de la plus élémentaire des courtoisies en remportant le tournoi dans le classement individuel avec un écart cumulé de 13cm après 12 vols. La république Tchèque a pris la première place dans le classement par équipe. L’équipe de France s’est classée 7ème mais elle a accroché un podium grâce à Flavio Funiati qui a fini à la 3ème place dans le classement jeune.
Vous ne vous pardonnerez plus jamais vos atterrissages hors terrain après avoir vu les atterrissages au cordeau des compétiteurs dans cette vidéo rapportée de Gyrokaster par Dominique.
Samedi matin, nous sommes 7 pilotes des AEC à être accueillis dans une salle de formation à St Hilaire par Chloé Demailly (Level-up flying) pour une vérification du matériel de sécurité des participants. Ce stage de 2 jours a pour objectif de nous faire progresser dans l’exploitation des thermiques en vue de réaliser nos premiers cross. Sans perdre plus de temps, nous décollons du déco Est. Chloé est au déco tandis que Franck Largeault (Ecole de parapente de Chambéry) en contact radio contrôle notre vol depuis l’atterrissage. Il s’agit pour eux de vérifier notre autonomie au décollage, au tangage, aux oreilles et à l’atterrissage. Heureusement c’est tout bon, personne n’est recalé.
Le camion de Franck nous remonte dans notre salle de formation à St Hil. On prend le temps d’un tour de table où chacun présente son expérience de pilote. Franck et Chloé nous donnent quelques bases sur l’exploitation des thermiques et on repart pour un 2ème vol. Il est 11h passé et les conditions se sont gentiment installées. La consigne : exploiter au mieux les thermiques pour aller le plus loin possible au nord. Cette fois Franck vole avec nous et nous donne par radio les conseils de placement. Les plus dégourdis (ou les plus chanceux) atteignent les contreforts du Granier, tandis que le autres se vachent plus en aval dans la vallée et attendent patiemment le passage du camion qui assure le ramassage de stagiaires.
Une fois le magic bus rempli, une pause picnic au lac de St André est décidée où nous analyserons les conditions pour le vol de l’après-midi.
Nous nous décidons finalement pour le col du Sire. Le déco paraît peu alimenté, mais en l’air les thermiques sont là. Les conseils du matin et ceux de Chloé en l’air avec nous sont mis en application de sorte que le Revard est atteint ou dépassé par la plupart d’entre nous.
Dans le camion qui nous ramène à St Hil, Franck nous donne un cours très pédagogique sur la préparation météo avant le vol. Arthur a tout noté et partage ses notes sur le groupe. Merci Arthur !
On se retrouve le lendemain à l’atterrissage de Aiguebellette où les conditions s’annoncent bonnes et pour éviter peut-être les orages annoncés à la mi-journée. Le matin est consacré en grande partie à une séance animée de « vrai / faux » sur les thermiques et à leur exploitation puis on part pour un vol d’exercice de pilotage aux arrières et de correction du tangage à l’accélérateur.
L’après-midi les conditions se sont bien installées et les décos rock&roll de certains parapentistes refroidissent un peu l’ambiance. Mais finalement tout le monde parvient à vaincre l’appréhension et se met en l’air. ça monte des briques et les premiers en l’air atteignent sans problème la dent du chat. Ce ne sera pas le cas pour les derniers car les grains bientôt visibles sur la Chartreuse et les premières gouttes nous obligent à nous poser fissa. Chloé et Franck « même pas peur » vont se poser à l’atterro tandis que la plupart d’entre nous filons vers le nord oreilles rabattues pour nous vacher vers Novalaise.
Un dernier debriefing au bistro de novalaise pour clore le stage et on plie les cannes sous l’orage.
A l’unanimité, ce stage est déclaré « au top » : Chloé « no stress » et « le professeur » Franck forment un duo parfait. On repart quand ?
Après de multiples tentatives pour organiser des weekends de vol au mont Myon et autant d’annulations pour cause de météo chagrine, nombreux parmi les AEC en étaient arrivés à douter que le mont Myon existât vraiment. Pourtant, samedi 13 avril à la première heure, on est une bonne quinzaine de libéristes de tous niveaux du célèbre club de Voreppe à prendre la route pour les contreforts du Jura sous un ciel bien dégagé en se demandant bien ce qui cette fois encore fera flancher l’affaire.
Titi, Rémi et leurs belles arrivés la veille nous accueillent avec un café au camping de la grange du pin. Situé au bord d’un petit lac et à la lisère de la forêt, l’endroit est bien agréable.
Un œil sur les previ, un autre sur les messages des AEC encore en route qui crépitent sur le groupe, Titi semble avoir du mal à se convaincre que ce weekend se présente bien. Sans pression mais sans mollir, les tentes sont montées et on se met en route pour le vol du matin au mont Myon situé à une poignée de kilomètres. Après une reconnaissance rapide de l’atterro proche du camping on découvre l’atterro traditionnel et on écoute le briefing de Titi concernant l’aérologie des lieux : attention les gars, pas de brise de vallée ici, la masse d’air joue avec nos nerfs, regardez la biroute ! On écoute et on observe : cool, l’atterro est long. Moins cool il est en dévers avec des arbres taquins côté nord. Bon ce matin c’est calme. ça va le faire… Vers midi on grimpe à pied au déco situé 300m plus haut. Là haut, on découvre un large dôme accueillant et rien que pour nous avec une vue bucolique sur la plaine de la Bresse. C’est un espace peu pentu où on peut décoller, atterrir et pratiquer le gonflage. Le vol du matin dans une belle lumière tient ses promesses.
briefing au décole banc des langues de pute…
L’aérologie devient progressivement plus tonique. Au deuxième vol, on peut enrouler les thermiques et au dessus du déco on découvre vers l’est une jolie perspective sur le mont Blanc. En bas, la masse d’air joue avec les nerfs des pilotes au moment de l’atterrissage. Julien, victime de ses facéties se retrouve un peu long et il et stoppé net par la clôture en bout d’atterro. Pas de mal, mais la voile a plongé dans un gros buisson d’aubépine de fort méchante humeur qui fera preuve d’une évidente mauvaise volonté lorsque les AEC arriveront à la rescousse pour le libérer de l’intruse.
pas si simple l’atterro…
Avec les premiers thermiques, les parapentistes et biplaceurs locaux sont arrivés. Le déco se transforme bientôt en ruche où on fait du gonflage, on décolle et on atterrit à un bon rythme. Les décos demandent de la vigilance et en l’air il faut se faire une place dans la nuée des parapentes.
Rémi sera victime de cette fébrilité. Alors qu’il a décollé, Alain un parapentiste local en train d’atterrir se prend les pieds dans sa voile. Il arrivera finalement à se dégager et chacun poursuivra sa route sans dégât matériel mais emporte avec lui une émotion très vive. Ailleurs sur le déco, alors qu’il fait du gonflage, une petite rafale arrache un Nico twisté et désemparé. A force de freiner sa voile et de jurer, il finit par se poser dans un buis d’où les AEC vigilants viennent le sortir. Une fois la voile dégagée, Patrick viendra lui apporter ses bons conseils pour mieux gérer ce type de situation. Les champions du club sont déjà loin de ces petites tragédies. Accrochés au plafond, ils visitent la contrée depuis leur firmament.
Après ces jolis vols et petite mésaventures, la journée se termine joyeusement autour du barbecue du camping, puis les AEC ravis de leur journée rejoindront leurs tentes et leurs camions aménagés pour récupérer un peu en vue d’une nouvelle journée pleine de promesses.
Après une mise en règle des dépenses vite bouclée, on remet ça le lendemain avec un programme assez similaire à la veille.
règlement de compte entre AEC…
Lorsque Alain arrive au déco, quelques noms d’oiseaux sont échangés avec notre Rémi, convaincu autant qu’Alain que l’autre est responsable de l’incident. Mais finalement, cette nouvelle journée nous offrira encore de nombreux vols et se déroulera sans incident particulier (ce qui montre qu’on apprend de nos erreurs).
Vers 17h, certains décident de finir cette chaude journée d’avril par une baignade dans le lac alors que les autres prennent progressivement le chemin du retour, chacun emportant le sentiment d’avoir vécu un joli moment du club des AEC et une grande reconnaissance pour Thierry qui a persévéré et finalement réussi à organiser cette belle sortie au mont Myon.